ByWeb Desk
La création d’un environnement sûr pour le retour des personnes déplacées à l’intérieur du pays (DPI) des bases de l’UNMISS vers leurs maisons était une priorité policière, a déclaré aujourd’hui le chef du Service national de police du Soudan du Sud (SSNPS) à Juba.
« Afin d’accomplir cela… j’ai lancé (un) organigramme d’activité pour préparer mes officiers à gérer adéquatement les tâches liées à la protection des civils », a déclaré le général Pieng Deng Koul. « Mon intention est que ces activités adhèrent aux meilleures pratiques en matière de protection des civils et qu’elles soient conformes au domaine des droits de l’homme internationaux. »
L’inspecteur général de la police a présenté une stratégie de sept activités lors d’une réunion en présence du chef par intérim de l’UNMISS Raisedon Zenenga, du commissaire de la police des Nations Unies (UNPOL) Fred Yiga et de représentants du corps diplomatique.
La présentation a fait suite à plusieurs réunions tenues en juillet entre la direction de l’UNMISS, de l’UNPOL et du SSNPS, que le général Kuol a décrit comme des « catalyseurs importants pour la future coordination opérationnelle » entre les trois organes.
« Alors que la protection des civils au Soudan du Sud est un mandat fondamental du SSNPS, mon intention est d’obtenir le soutien de la communauté internationale et de partenaires de soutien pour développer les capacités et les insuffisances actuelles de l’institution de police », a déclaré le général. Kuol.
L’organigramme d’activité, qui débutera à Juba en tant que projet pilote, a été rédigé dans l’espoir que le mandat du Conseil de sécurité de 2015 expire en novembre 2014, a-t-il noté.
La première activité serait de déplacer plus de 300 agents SSNPS à Juba depuis des États non touchés pour participer à la stratégie de maintien de l’ordre de la confiance et du renforcement de la confiance du SSNPS, qui a été lancée en avril 2014, a-t-il déclaré.
D’autres activités comprendraient la réalisation de séminaires de sensibilisation aux droits de l’homme et des ateliers pour se concentrer sur les bonnes pratiques concernant la présence policière, les méthodes de patrouille, la mise en place de mécanismes de plainte civile et les initiatives de police communautaire.