Info-divertissement
LE PNUD ENTRAÎNE DES ACTEURS DE LA JUSTICE POUR LE DÉPLOIEMENT DE LA COUR DE CIRCUIT À TONJ SOUTH

ByWeb Desk
WARRAP – La Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (UNMISS) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ont récemment organisé un atelier crucial de deux jours pour préparer Tonj South à un tribunal de circuit à venir.
Cette initiative, qui relève du projet Kong Koc financé par le Fonds de confiance multipartenaires pour la réconciliation, la stabilisation et la résilience (RSRTF) du Soudan du Sud, vise à améliorer l’efficacité du système judiciaire en traitant des affaires en cours impliquant des violences intercommunautaires.
La justice retardée a souvent conduit à des attaques de vengeance et à une surdétention, et cette étape vise à apporter la paix et la stabilité à long terme au Grand Tonj.
L’atelier a réuni 17 acteurs clés de la justice, y compris des juges, des procureurs, des avocats de la défense, des enquêteurs et des responsables pénitentiaires. Animé par le président de la Haute Cour, l’événement s’est concentré sur la clarification des rôles, le rafraîchissement des connaissances sur les enquêtes pénales et les procès, et sur la garantie d’une coordination efficace des procédures judiciaires. « Cet atelier a été crucial pour s’assurer que tous les acteurs de la justice soient sur la même longueur d’onde. Notre objectif est de faire en sorte que la justice soit rendue efficacement et équitablement, a déclaré le président de la Haute Cour, Malou Yel.
L’arriéré des cas graves était un objectif important. « Nous sommes confrontés à un arriéré majeur sur les cas graves », a noté Mabio Malek, un enquêteur basé à Tonj South. « Cet atelier nous a équipés d’outils et de stratégies pour hiérarchiser et gérer efficacement ces cas. »
Les considérations relatives aux droits de l’homme, telles que les alternatives à la peine de mort et l’importance de prouver des crimes au-delà de tout doute raisonnable, ont également été discutées. « Il est essentiel d’explorer des alternatives comme l’emprisonnement à perpétuité », a souligné le président Yel. « Nous nous engageons à respecter les droits de l’homme et à veiller à ce que la justice soit rendue équitablement. »