ByWeb Desk
Le 9 juillet 2011, le Soudan du Sud a fait sécession au Soudan pour devenir la nouvelle nation au monde. Ce week-end-là, sa nouvelle équipe nationale de football a joué un match dans la capitale Juba. En quelques mois, la Confédération africaine de football a accordé l’adhésion provisoire à l’équipe, et en juillet 2013, le président Salva Kiir a nommé l’équipe Bright Star. Soulignant l’importance de l’unité en tant qu’élément nécessaire au développement national, Kiir a estimé que le sport devrait être encouragé pour promouvoir cet objectif.
Bien que l’équipe soit à l’adolescence, le football soudanais est un vestige du passé colonial du pays qui s’étend entre 1899 et 1956 dans ce qui était connu sous le nom de condominium anglo-égyptien. Mon article de journal récemment publié explore cette histoire et examine comment le jeu était lié à divers projets ethniques, religieux et politiques.
Le Soudan du Sud a traversé une période tumultueuse depuis l’indépendance de 2011. Comprendre les premières influences du jeu peut aider à faire la lumière sur le contexte actuel. Ces idées sont aussi éclairantes que décourageantes.
Football au Soudan colonial
Au début du XXe siècle, le football dans ce qui est aujourd’hui le Soudan se jouait au Gordon Memorial College d’élite de Khartoum. Gordon a joué des matchs annuels contre l’école militaire de Khartoum. Le plus ancien stade de football du Soudan a été construit à Atbara en 1927, et l’Association de football du Soudan a été créée dans les années 1930. Le nombre de clubs est rapidement passé de 36 lors de la saison 1936-1937 à 103 en 1945-1946.
Dans le Sud du Soudan, la croissance du football était liée aux missionnaires chrétiens qui sont entrés dans le Sud au début des années 1900 à la suite de la destruction du régime mahdiste. Le football a été joué sur le premier site de mission du Sud de la Church Missionary Society à Malek et à Yei, où des participants africains et non africains s’africaient en compétition.
L’école missionnaire de Nugent était le roi du football du Sud pendant les années coloniales. École intermédiaire d’élite et multiethnique, le terrain est devenu un site où la compétition interethnique était encouragée.